Ma cahute vibre comme les herbes au vent
Abrite les oiseaux, accueille les insectes
Plonge sur la prairie, ploie sous la ramure
Parfois sur le chemin, se lève l’arc-en-ciel
Par temps de brume et pluie, à feuilleter la nuit
Il me reste un album de moissons quotidiennes
Flux de mots disloqués, rafistolés, lâchés
L’inconscient aux lèvres – roulis ensommeillé
très beau travail