Mélina Vuillaumier メリナ・ヴィヨミエ
... bibliographiques. Bien qu'une source thermale naturelle comme il en existe au Japon (appelée Onsen 温泉) ne serait pas de refus ! Je peux ressentir la chaleur de l'eau rien qu'en y pensant... Mais ce n'est pas le moment. Déterrons plutôt les racines de ce projet !
Pour réaliser ce petit livre, je me suis inspirée de plusieurs types de sources : des livres et mangas, des sites internet, des vidéos de youtubeurs, des estampes... Nous allons voir tout cela en détail dans chacun des chapitres suivants. Chaque chapitre composera une bibliographie dont le but est de vous informer un peu plus sur le sujet, pour les plus curieuses et curieux d'entre vous. Ainsi que pour découvrir, ou redécouvrir, des légendes qui existent et se transmettent de génération en génération et ce depuis parfois des siècles.
Toutes les images de ce livre ont été réalisées avec des IA (Leonardo.ai et Cutout.pro) sauf celle de Kuchisake-Onna dont l'image provient de Pixabay (crédit : Diversicat sur pixabay.com/fr), et que j'ai ensuite modifié avec Photopea, pour la faire correspondre à ma représentation personnelle de ce personnage emblématique du Japon.
さあ行こ! [sāikō]
C'est parti !
書庫瞑しゆふべおぼろの書魔あそぶ
shoko kurashi yūbe oboro no shoma asobu
Un vague démon des livres
joue, ce soir,
dans la sombre bibliothèque
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Shizunojo Takeshita (1887-1951)
Du rouge aux lèvres, Anthologie des Haïjins japonaises, 2008, p.41
Ma première source vient de ce grand homme, pionnier du manga horrifique au Japon.
Shigeru Mizuki, de son vrai nom Shigeru Mura était un mangaka japonais né en 1922 dans la préfecture de Tottori et décédé en 2015. Perdant son bras gauche - et étant gaucher - dans un bombardement lors de son enrôlement dans l'armée impériale japonaise en 1942, il a dû apprendre à dessiner de la main droite et s'est tourné vers le manga au début des années 1950. Il publie son premier manga intitulé Rocketman en 1957.
Très vite, Shigeru Mizuki s'impose comme le maître des Yôkais avec Kitaro le repoussant ゲゲゲの鬼太郎* qui raconte l'histoire du jeune Kitaro, un Yôkai qui adore se réfugier dans les cimetières, là où il est né.
*Ge-ge-ge no Kitarō
En son hommage, Sakaiminato, sa ville d'origine, a disposé pas moins de 177 statues en bronze à l'effigie de Yôkais ! Un musée en honneur à ses créations est également ouvert dans la ville depuis 2003.
Figure emblématique du manga, il gagne en 2007 le Prix du meilleur album pour NonNonBâ (1977), récompensé par le jury du Festival International de la Bande Dessinée à Angoulême. Il était et reste à ce jour le seul manga ayant reçu ce prix.
Pour ce livre, j'ai utilisé le Dictionnaire des monstres japonais de Shigeru Mizuki, Pika Édition, 2008. Il se divise en deux parties : volume 1 A-K et volume 2 L-Z. Personnellement, je n'ai utilisé que le volume 1 dans lequel j'ai choisi de parler d'Abura-Akago (p.9) ainsi que d'Akaatama (p.12). Pour les illustrations, j'ai utilisé mes dessins que j'ai fait regénérer par une intelligence artificielle (Leonardo.ai ou Cutout.pro), pour avoir ma version de ces créatures.
Vous pouvez retrouver ce livre à la Bibliothèque Carré d'Art de Nîmes sous la côte 398.4 MIZ au rayon Hommes et société.
Pour réaliser ce projet, je me suis également inspirée d'estampes et pas n'importe lesquelles...
Une estampe est une gravure sur bois, technique qui se développe à partir du XVIIème siècle au Japon. "De manière générale, une estampe désigne « Toute espèce d’image obtenue par un procédé d’impression », c’est-à-dire des images imprimées sur papier par l’utilisation des techniques de la gravure, de la lithographie ou de la sérigraphie."*
Très populaires à l'époque d'Edo, elles racontent des légendes et dépeignent des créatures mythologiques et fantastiques. J'ai eu la chance d'avoir accès à des estampes se trouvant dans les profondeurs de la bibliothèque...
Tournez vite la page pour les découvrir !
*Comment identifier une Estampe Japonaise Originale ? | Mr Expert (mr-expert.com)
Je me suis servie du livre illustré Le Grimoire des Créatures Japonaises de Maryline Weyl, Éditions Démons et Merveilles, 2019. Née en 1984 à Strasbourg, Maryline est cryptozoologue. Elle étudie les animaux et créatures inconnu.es et légendaires (ou supposé.es disparu.es), et leur donne vie en les dessinant et en racontant leur histoire. J'aime particulièrement ce livre car les dessins sont magnifiques.
Cette anthologie de haïkus japonais Du rouge aux lèvres par Dominique Chipot et Makoto Kemmoku, Édition bilingue La Table ronde, 2008, m'a servi pour la citation en début de partie. Je me suis dit qu'un haïku serait idéal et j'espérais en trouver un écrit par une femme histoire de changer un peu du grand Maître Bashō. Dès les premières pages, j'ai eu la chance de tomber sur un haïku parlant d'un petit démon dans une bibliothèque... Quel heureux hasard ! Il a été écrit par Shizunojo Takeshita 竹下レづの女 (1887-1951).
Ce livre est disponible à la Bibliothèque Carré d'Art de Nîmes au rayon Littérature, côte 895.6 DUR.
Là c'est le moment moins marrant où je vous mets une looooongue liste d'articles, de pages internet et de vidéos en tout genre. Mais c'est intéressant, promis !
♣ Les légendes Japonaises et Yôkais :
• Abura-Akago :
• Kappa :
Vidéo :
• Akaatama :
• Kitsune:
• Le tunnel de Kitotaki:
Vidéos :
• Kuchisake-Onna :
Vidéo :
• Aokigahara :
Vidéos :
• Maneki-Neko :
• Teru Teru Bōzu :
Vidéo :
• Daruma :
• Le maître des Yôkais :
Vidéo :
Bravo, instructif et esthétique.
A lire ce livre sorti cette année (et que j’ai eu le bonheur de gagner) : Fantômes yogai de Philippe Charlier, Editions Hazan, 2024. Bénédicte, une collègue d’Alexandre.