Amis du nord et du sud
Récit lié : Pas d’amis dans le Vaucluse !
Mes amis parisiens profitent de ma présence dans le sud pour découvrir ou redécouvrir la région. Je m’improvise guide, partageant avec eux mes lieux favoris, ceux qui captivent leur imagination et suscitent le désir de revenir. Ils ont de la chance : l’afflux touristique est encore faible, facilitant le stationnement et la découverte des ruelles étroites, tranquilles ou peu fréquentées. Le temps clément nous dévoile des paysages luxuriants. Nous avons choisi de séjourner à Avignon, un point central idéal pour explorer les alentours.
Les amis sont ceux qui enrichissent nos vies, apportant joie et réconfort. Leur présence me permet de mettre de côté, ne serait-ce qu’un moment, les exigences de ma formation. Elle me déleste des pensées qui y sont liées, même si le sujet revient souvent dans nos discussions. Mais quand j’en parle, c’est avec enthousiasme, reconnaissante pour la décision que j’ai prise de me lancer dans cette aventure. Ayant quitté le système scolaire il y a longtemps, devrais-je pour autant ignorer l’évolution des technologies et des connaissances? Je pense que l’esprit doit être constamment nourri jusqu’à notre dernier souffle, pour vraiment savourer la vie jusqu’à la moelle.
Alors, je me proclame guide du jour et emmène mes amis vers Les Baux-de-Provence, l’un des plus beaux villages de France, juché fièrement sur sa colline. Plutôt que de le laisser nous attendre, je décide d’accélérer le pas pour ne pas faire languir ses pavés historiques. Mais avant de fouler son sol, j’emmène mes amis s’émerveiller au spectacle des Carrières de Lumières, où l’art rencontre la nature dans une danse de lumière et de couleur qui promet de captiver leurs sens.
Mais la vue est encore plus belle de l’autre côté, où le coucher de soleil baigne Les Baux-de-Provence de teintes ocres. Qu’il est sublime, mon Baux! Certains peinent à le contempler directement, tant sa beauté les éblouit. Les autres choisissent de l’immortaliser à travers des selfies, cette nouvelle manière de dire qu’ils y étaient. Et ils ont bien raison de le faire.
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