À son retour de Lituanie, Isabelle Vincent envoie six photographies inspirant une balade en six opus. En toile de fond ? Le fil d’une eau bordée de roseaux, juste troublée par une fille plongeant du ponton, sa voix rauque affolant les canards. La pluie nocturne sur les feuillages et deux adolescents oublieux de se coiffer murmurent leurs colères vautrés dans les herbes. Aujourd’hui les anciens triment à la ferme, leur peau a perdu toute douceur, mais ils se rappellent leurs émois, lorsque pianos et violons s’entrelaçaient. Dessous les arbres un homme affole de son arme un chevreuil immobile, depuis les pins voisins un aigle surgit, les histoires peuvent finir mal, même si pas toujours.