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Topologie du surgi et de l'effacé

Chronique cartographiée en territoires figurés et poétiques

I muvrini

Le village s'efface devant l’odorant et piquant maquis, armé contre vents, soleil et sécheresse. Au bout de quelques mètres, un sentier vers la droite mène à la plage ourlée de griffes de sorcières. Je m’enfonce, les orteils dans le sable. La mer, je l’aime lorsque se fondent ciel et terre comme se soudent passé et présent. Du noir, du bleu et de jaunes immortelles. Des cloches sonnent, réveillant mes souvenirs insulaires quand sur la ligne d’horizon, soufflent vagues, nuées et l’eau de ma solitude.

C’est alors, sur la grève... l’animal des déserts et des montagnes... le Mouflon de Corse… i muvrini. Je m’approche sans crainte malgré ses puissantes cornes en volutes. De ses yeux vifs, il me scrute, impassible. Les secondes s’écoulent. Ses lèvres se dessoudent et ses mâchoires articulent.

Va-t'en sans crainte. Tu as revu Lena, jamais plus Petru. Ton amplitude ne siège pas ici, tu le sais. Tes ressources sont tes coordonnées géographiques, ne l’oublie pas.

Griffes de sorcière

 

 

 

 

 

 

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