Je lis dans un carnet daté de 1976 « Le trinichellu, train local, nous permet de frôler les plages en direction de l’Île Rousse ; les forêts, torrents, ravins de Venaco et le pont Eiffel enjambant le Vecchio sous le tournoiement d’un Gypaète barbu. Avec un peu de chance, nous aurions côtoyé un Mouflon corse. Mais cela n’advient pas. Nos estomacs barbouillent suite aux dizaines de lacets parcourus. Subirions-nous le sort réservé à Ulysse, son errance de côte en côte ? Serions-nous dans le domaine de Zeus ? Comme des gosses excitées du voyage, nous bavardons à bâtons rompus, Lena et moi, intarissables de l’aube à la nuit.»