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Topologie du surgi et de l'effacé

Chronique cartographiée en territoires figurés et poétiques

L’étang de Diane

Me reviennent les mots de Flaubert lorsqu’il fit son voyage en Corse.

Il y a sans doute bien des siècles qu'elle [la baie] regarde ainsi en face l’Italie sans se lever de ses sables et que les lièvres viennent brouter le thym dans les pierres.

De rares oiseaux volent à la surface de l’étang, se redressant vers le faîte des arbres d'où, froissant les feuillages, ils émettent un cri sourd. Puis, un silence poisseux, presque douloureux. Je m’éloigne de la tour génoise, vers la mer tandis qu'aujourd'hui, l'île célèbre la disparition d'Yvan Colonna. Je revois Petru, galurin sur la tête, jambes légèrement arquées, mains dans les poches me racontant les révoltes depuis le siècle des Lumières, l’occupation d’une propriété agricole par les militants, l’armée, les tirs, les blessés et les morts. L'éternel rebelle condense l'actualité : la création du FLNC et les nombreuses nuits bleues, ces attentats nocturnes à l’explosif. Je l'entends murmurer — J'aime les seuils, particulièrement une porte sur l'infini.

Capture d'écran, Google Maps, 42.1416143,9.5563235

 

 

 

 

 

 

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