Lors de cette séance, chaque classe a pu découvrir l’école partenaire…mais également la sienne. Ces explorations ont permis aux élèves de comprendre ce qui est différent et semblable dans chacune des écoles, parfois construites à plus de 120 ans d’écart !
En observant les façades, l’organisation des espaces communs (couloirs, cours, préaux) et des salles de classe, les enfants ont pris conscience de l’évolution de l’architecture scolaire à travers les époques.
A l’aide d’une grille d’analyse, ils ont observé, mesuré, comparé les différents éléments architecturaux et décoratifs de chaque école.
A travers l’histoire des lieux, ils ont compris l’évolution des principes éducatifs et sociaux. De l’école ancienne, de filles ou de garçons, aux bâtiments construits autour de cours préservées, avec des logements de fonction pour les directeurs, à l’école de quartier proposant en son sein bibliothèque, gymnase, espaces ouverts aux habitants et donnant sur des extérieurs aérés.
Des approches à la fois différentes et similaires, visant les mêmes objectifs : améliorer les conditions d’éducation, donner envie aux enfants d’apprendre et former les citoyens de demain.
Ce que les enfants en ont dit...
Dans les écoles plus neuves, les cours sont plus grandes et on voit la nature autour mais il y a moins d'arbres dans les cours alors que dans les vieilles écoles il y a de gros arbres qui font de l'ombre.
On a l'impression que les cours sont ouvertes et que tout le monde peut y entrer, ça fait peur. C'est mieux quand on ne voit pas les enfants, on est plus protégés. Il y a des arbres partout autour, c'est génial. Nous on voit rien depuis nos cours.
Au moins dans les vieilles écoles il y a des préaux et on peut jouer dessous quand il pleut.
C'est bien les grands halls, sans couloir, comme ça tout le monde peut se voir.
Les écoles neuves, on dirait pas des écoles. Ça ressemble à des bateaux ou des collèges de dehors.
Avec tous ces escaliers, les enfants en fauteuil roulant ne peuvent pas aller à l'école comme les autres et c'est pas bien.